A.J.T.L. de Montpellier et sa Région

A.J.T.L. de Montpellier et sa Région

j'ai lu le livre d'Amos OS

0 appréciations
Hors-ligne
de lumières et de ténébres
Amos Os nous livre là un récit autobiographique douloureux puisqu'il s'ouvre et se finit sur le suicide de sa mère alors qu'il avait douze ans.
C'est un récit qui raconte la vie des juifs avant même l'Indépendance de 1948, en Israël et plus précisemment à Jérusalem. Le choc pour des juif de diaspora, particulièrement celui de la mère justement qui n'avait pas été élevée pour vivre cette aventure et qui fera toujours la différence entre le pays d'où elle venait et la vie en IsraËl. Les terribles souffrances surtout entre l'automne 47 et le printemps 48 c'est à dire entre le vote de l"ONU et la déclaration d'indépendance. L'instrumentalisation des "palestiniens" qui n'étaient encore que des "arabes " par la troupe d'occupation britannique. Le rôle méconnu qu'ils ont endossé lors de la guerre pour Jérusalem entre 47 et 48.
On y trouve toute une analyse bien fouillée de ce qui séparait Ben Gourion de Menahem Beguin, des juifs de la diaspora et des juifs qui allaient naitre en Israel, les fameux Sabra, des intellectuels et des kibboutznik. J'ai aimé la scène de meeting que tient Menahem Beguin et l'éclairage qu'elle offre pour une meilleure compréhension des enjeux politiques qui existe dès la renaissance d'Israël. j'ai aimé retrouver ce souffle qu'on sent chez nos prophètes dans le bouche de ces laïcs des kibboutzim. Et par contre je suis interpellée par la question posée : sans l'aide d'hachem c'est acquis d'avance, mais aussi sans la trempe de ces hommes et de ces femmes de cette époque, serions nous capables aujourd'hui de poser la base d'un état comme celui qu'ils ont refondé ?
en tout cas je vois mon exposé, que je dois faire fin mai 2012 à la WISO et qui a pour thème "transmission et relève", sous un éclairage nouveau.
Je vous recommande la lecture de ce livre, à ne pas mettre entre toutes les mains, car certains passages sont tres douloureux, intenses, et remplis de douleur jusqu'à pousser au "blasphème"; on peut le lire comme cela, mais on peut le lire aussi comme Raphaël Draï quand il nous expose la grande plaidoierie de Moshé Rabbénou auprès d'Hachem après le 'Veau d'or'.
Vous ne disposez pas des permissions nécessaires pour répondre à un sujet de la catégorie Un gros coup de coeur, un grand coup de chapeau ?.

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 32 autres membres